Le déshumidificateur thermodynamique : un allié pour lutter contre le champignon Botrytis sur vos fraises
Éradiquez le champignon Botrytis sur vos fraises grâce à la déshumidification
Lutter efficacement contre le champignon Botrytis sur vos fraises en serre grâce au déshumidificateur thermodynamique. Caldor vous présente le cas d’un producteur qui a essayé et validé cette solution efficace.
Un fraisiculteur dans les Alpes maritimes
Le client est un producteur de fraises situé dans les Alpes Maritimes (06). Pour ses productions en serre, il pratique la protection Biologique intégrée.
Le principe est d’utiliser des prédateurs naturels contre les ravageurs de culture. Cette technique ne lui procure pas le label « BIO », néanmoins il s’inscrit dans une véritable démarche écologique en bannissant toute utilisation de produits chimique et nocifs.
Zoom sur sa production de fraises :
Ce producteur cultive différentes variétés de fraises en hors-sol, sur gouttières, en serres , dont en grand partie la Cléry.
Il a planté ses fraises en décembre, dans des serres maintenues en hors-gel, à l’aide de générateurs d’air chaud. Les récoltes des fraises commencent à la mi-mars.
Des problèmes de maladies sur ses fraises et une perte de production
Ce cultivateur était confronté à des problèmes de maladie sur ses fraises, notamment dû à la présence d’une forte humidité et c’est pourquoi il nous a contacté afin de lui fournir une solution de déshumidification.
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ZOOM sur le Botrytis : champignon destructeur
Le Botrytis (Botrytis cinerea) est un champignon très répandu, responsable de la pourriture grise de toutes les parties des plantes (fruits, feuilles, fleurs). Il est particulièrement préoccupant sur le fraisier, en raison de ses attaques sur les fruits. Il est présent également sur la vigne et la tomate.
Symptômes/Dégâts
Avant que la pourriture soit visible, les jeunes fruits brunissent et se dessèchent. Si les conditions d’humidité et de température sont favorables, ils se couvrent ensuite de fructifications grises caractéristiques du champignon.
Pour les attaques qui interviennent à la maturité des fruits, ces derniers deviennent ternes, puis, en 24 à 48 heures, ils se couvrent de fructifications, d’abord blanc-grisâtre puis grises.
Les conditions optimales du champignon sont une humidité supérieure à 90% pendant 16h, avec une température située entre 14 et 18 °C. Dans ces conditions, le développement très rapide du champignon rend son contrôle très difficile.
Le champignon peut aussi s’attaquer aux feuilles ou aux fleurs.
Les conséquences : Perte de récoltes
Les attaques sur fruits rendent ces derniers non consommables. Le champignon entraîne des problèmes pour la conservation, les fruits touchés contaminent rapidement leurs voisins.
(source https://www.jardiner-autrement.fr/fiches-techniques/fraisier-botrytis/)
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Le client nous a confié que chaque année, il ramassait des brouettes de fraises pourries, infectées par le Botrytis, ce qui représente une perte assez considérable dans sa production.
Comment lutter contre le Botrytis ?
Ce champignon se développe à cause de l’humidité. L’idée est donc de limiter les apports d’azote et les excès d’eau. Et de réduire avant tout le taux d’humidité relative dans la serre.
Dès l’apparition de maladie sur les fraises, il faut supprimer les fruits atteints aussi rapidement que possible pour limiter la dissémination.
Une solution pour éradiquer ce champignon : installer un déshumidificateur dans votre serre
Pour lutter contre l’humidité en serres maraichères, vous avez 2 options :
- La 1ère: chauffer la serre et ouvrir les ouvrants de bon matin afin d’évacuer l’air humide. 1er constat : cette méthode est énergivore. Pour produire de la chaleur on utilise un système de chauffage au gaz ou fioul, donc on consomme de l’énergie et des calories, qui s’envolent au petit matin en ouvrant les serres …
- La 2ème option, qu’a choisie ce producteur de fraises, c’est d’installer un déshumidificateur thermodynamique.
Etude de cas : déshumidifier 4000 m² de serres de fraises non chauffées
Le projet correspondait donc à déshumidifier une serre de 4000 m² de fraises hors-sol, sur gouttières.
- La température minimum est de 7°C à l’intérieur de la serre, pour -5°C extérieur cet hiver.
La particularité de cette serre est que le client ne chauffe pas ses fraises. Il souhaite donc conserver la serre fermée un maximum afin de ne pas introduire d’air plus froid à l’intérieur.
En moyenne, la température au moment de la plantation des fraises en décembre, est entre 7 et 10°C dans la serre.
Le taux d’humidité dans la serre devait être environ de 90%, compte tenu du constat de gouttelettes très présentes sur les parois de la serre et sur les feuilles des plantes, ainsi qu’au développement du botrytis sur les fraises.
Nous l’avons vu, pour empêcher l’apparition et la propagation de ce champignon sur la culture, il faut réduire l’humidité du climat et donc la présence d’eau sous forme de vapeur.
A cet effet, nous avons conseillé au client d’installer 2 déshumidificateurs CD240 dans sa serre de fraises.
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Caractéristiques du déshumidificateurs CD240
Le CD240 est un déshumidificateur thermodynamique qui propose les caractéristiques suivantes :
- un débit d’air de 2300 m3/h
- une puissance nominale moyenne de 3000W pour 20°C, 80% d’humidité relative
- une moyenne de 105 litres d’eau condensée par jour pour les conditions suivantes : 20°C – 80% HR
Cet appareil est compacte, (moins d’1 mètre de longueur pour 580 mm de hauteur ) et ne pèse que 111 kg.
Il fonctionne dès 3°C avec l’option dégivrage à gaz chaud, et à partir de 7°C sans cette option, et jusqu’à 35°C !
Il déshumidifie dès 45% de taux d’humidité relative et jusqu’ 99% d’HR.
La pression sonore à 3 mètres est assez faible avec 56db (A). Pour rappel un aspirateur silencieux possède un niveau sonore de 70 db(A) en moyenne. –>
Le choix de l’appareil :
Chaque projet de déshumidification est différent. En fonction du type de culture, du type de la serre et de son volume et de la température à l’intérieur de la serre. C’est pourquoi, nous ne pouvons définir de manière générale, 1 appareil standard pour 1000 m².
Bien souvent, l’humidité est élevée car les températures le sont aussi. Par ailleurs, nous constatons également que le climat de la région dans laquelle la serre est implantée joue un rôle important sur l’humidité dans la serre. La Bretagne possède un climat beaucoup plus humide que le Sud de la France. Les producteurs en serre sont donc soumis à des problèmes d’humidité parfois plus important, à production égale.
De même que la culture. Les tomates ou concombres transpirent beaucoup et ont un besoin élevé de déshumidification.
Concernant ce projet de fraises dans les Alpes maritimes, l’idée de base était d’abaisser le taux d’hygrométrie de 90% à 75% d’Humidité Relative pour 7°C.
A ces conditions, d’après le diagramme de l’air humide et nos calculs, il fallait déshumidifier environ 16 litres d’eau par jour.
Toujours à ces conditions climatiques, le CD240 déshumidifie 60 litres par jour, soit 2.5 litres par heures.
–> A raison de 3 heures de fonctionnement par jour en moyenne, en installant 2 appareils dans sa serre, nous atteignons le besoin souhaité.
Ainsi nous avons proposé au client d’installer deux déshumidificateurs Caldor CD240 dans sa serre de 4000m².
Comment positionner les déshumidificateurs ?
La serre multichapelle est composée de 8 chapelles de 6.4 m de large sur 80m de long.
Les appareils ont été placés directement au sol, sous les gouttières de fraises hors-sol. La serre est équipée de 8 brasseurs d’air et générateurs à air pulsé pour une mise hors-gel.
Les deux déshumidificateurs sont placés dans l’allée centrale, au centre de la serre à 25m de distance.
Quelle efficacité ?
Le client a constaté une réelle différence entre les nuits où ils n’actionnent pas les appareils et les fois où les déshumidificateurs sont en marchent.
Au petit matin, les feuilles des fraises sont complètement sèches.
Cette année, il n’a jeté aucune fraise ! Aucune fraise n’a été contaminée par le champignon botrytis.
Quel investissement et quel coût énergétique ?
Pour l’achat de l’appareil, le client, maraicher, a bénéficié d’une aide au financement grâce au primes des Certificats d’Economie d’Energie et de notre partenaire Sonergia.
L’effort d’investissement a été très faible.
En ce qui concerne la facture d’énergie :
Le client nous a indiqué qu’il avait payé une facture d’électricité de 600€ supplémentaire comparée à celle de l’an dernier. En tenant compte que les appareils ont fonctionné 1 mois et demi, à raison de 10h par jour, et que grâce à cette utilisation, il n’a jeté aucune fraise, le rapport bénéfice/coût est très rentable.
Le client qui prévoit de chauffer ses serres la saison prochaine, envisage l’acquisition de 2 nouveaux appareils. En effet, la chaleur permettra aux fraises une croissance plus précoce mais cela augmentera également le taux d’humidité en serre.
En rajoutant des appareils, la durée journalière d’utilisation pourra aussi être réduite. Multiplier les appareils dans la serre, permettra de déshumidifier autant, voir plus, en moins d’heures d’utilisation.
Perspectives :
Pour chauffer ses serres de fraises hors-sol, le client envisage d’installer une solution Caldor basse température. Une chaudière à condensation de 200kW, pour 4000m² de serres, permettra de diffuser de l’eau chaude entre 35 et 50°C, dans un réseau de tubes plastiques, au plus près de ses fraises. Grâce à son rendement de 110% sur PCI, cette solution de chauffage permettra d’importantes économies d’énergie.
